Le Collectif mémoire coloniale et lutte contre les discriminations et ULB-coopération ont construit une visite guidée décoloniale du campus du Solbosch totalement immersive, sous forme de podcast.
Durant 1h30, vous explorez 9 lieux emblématiques du campus historique de l’ULB et les liens avec le passé colonial belge. Le tout est mis en son par les Studios Kimia et accompagné d’une ambiance sonore inédite grâce à la participation artistique de StraZ, Gloria Mukolo et Joëlle Sambi.
Invitée : Audrey Villance, chargée de projet en éducation et citoyenneté mondiale et solidaire à ULB-Coopération.
Pierre est un ouvrier du sud de la France. Jeune trentenaire, voilà déjà quinze ans qu’il travaille au chantier du lundi au samedi. Depuis quelques années, il est marié avec Louise, avec qui il a deux jeunes enfants. Le dimanche, il essaie de construire à cette petite famille une petite maison où vivre en paix et en sécurité. En ce début des années 80, cette vie va basculer. Au travail, Pierre doit lutter contre la nouvelle stratégie managériale de plus en plus libérale de son patron. À la maison, Pierre se montre de plus en plus jaloux et possessif envers sa femme qui s’ennuie de lui, de cette vie sédentaire et monotone, et se prend à rêver d’aventures et d’ailleurs. C’est l’histoire de cette vie qui explose, de cet homme qui implose, que raconte Dans La Boue Et L’Acier ou la colère du cerf .
Dans La Boue Et L’Acier ou la colère du cerf fait partie d’un ensemble de cinq autoportraits écrits en vers et en alexandrins qui, réunis sous le titre générique « (Et Toi,) Où Prends-Tu Tes Larmes? », racontent l’histoire d’une même famille.
Texte : Florent Barat Création musicale et sonore : Sébastien Schmitz Mixage : Michel Bystranowski Réalisation et mise en ondes : Florent Barat / Sébastien Schmitz
Avec : Émilie Praneuf (Louise) Baptiste Toulemonde (Fernand / Choeur) Arthur Oudar (Malik / Choeur) Michele De Luca (Tito / Choeur) Thom Barat (Alexandre) Sébastien Schmitz (Choeur) Florent Barat (Le Fils / Pierre / Choeur)
Un grand merci à Sébastien Corbière et Alex Jacob.
Le numérique est partout, c’est un constat qui ne fait que s’amplifier avec le coup d’accélérateur donné par le Covid.Face à cette omniprésence, comment le monde associatif s’adapte-t-il ? Comment les travailleurs se forment-ils à l’utilisation de ces outils ?Les associations développent leurs propres outils en interne, notamment les bases de données.Elles bricolent souvent par manque de moyens, se confrontent aux enjeux liés au respect de la vie privée et à la protection des données.Ces deux éléments sont délicats à gérer pour certains travailleurs. Le choix des logiciels employés également car souvent issus des GAFAM, peu sûrs en termes de RGPD.Qui doit prendre en charge la mise sur pied de bases données d’intérêt commun aux associations, d’outils numériques à destination des publics, et respectueux de la vie privée ?Les pouvoirs publics ou les principaux concernés ?
ANIMATION
Julien Winkel, journaliste de l’Agence Alter.
INTERVENANT.E.S
Philippe Lambotte, développeur actif dans le secteur social depuis des années
Emilia Bogdanowicz, psychologue et responsable de projets pour l’asbl Pélican.
Imaginons Norwid marchant aujourd’hui dans les rues de Paris. Est-ce bien lui-même ou son souvenir qui se promène parmi les passants ? Un vélo, un scooter, une voiture passent à côté de lui, il entend le signal d’ambulance, la sonnerie de tramway l’arrête. Il se retrouve dans un groupe de jeunes gens qui discutent et cueille les paroles d’un rappeur, le poète de nos jours.
Norwid, cet exilé, regarde et observe, entend et juge. Il a le mal du pays, son pays lui manque, mais il traite sa patrie et ses concitoyens avec beaucoup de sévérité et d’ironie. Il est mal toujours et partout mais quand libre est [sa] pensée, il vit avec délices. La beauté de ses poèmes nous émerveille, la sagesse et la perspicacité de ses observations nous forcent à réfléchir.
Le choix équilibré des textes du poète rassemblés en neuf parties est le squelette de cette œuvre radiophonique. La réalisation musicale suit cette structure la précédant par une introduction et la terminant par une coda. Dans l’introduction, nous partons à la recherche de Norwid dont le nom est pour la quasi totalité des passants inconnu ; sa parole émerge juste avant le début de la première partie; la coda remémore les fragments déjà utilisés, tels mantra ou mémento.
Le texte et la musique sont ici intimement liés : la scénographie sonore basée sur les sons d’accordéon et de contrebasse souvent transformés, complétée par les enregistrements pris dans les rues parisiennes enveloppe les textes avec lesquels Norwid s’adresse à nous aujourd’hui. Le son des pas dans une église parisienne évoque l’univers de l’hospice saint Casimir à Paris où Norwid a passé les dernières années de sa vie
NORWID’ELLIPSE
œuvre radiophonique de Elżbieta Sikora
textes de Cyprian Kamil Norwid, traduits par Christophe Jeżewski
scénario : Zbigniew Naliwajek
musique et réalisation : Elżbieta Sikora
acteurs :
Maria Seweryn
Andrzej Seweryn
Jerzy Radziwiłowicz
sous la direction de Andrzej Seweryn
musiciens :
Rafał Łuc – accordéon
Tomasz Januchta – contrebasse
Jean Besançon, rappeur – partie vocale
Commande du Festival International de Musique Contemporaine Automne de Varsovie.
Production : Musiques et Recherches, le programme 3 de la Radio polonaise, l’Agence artistique SONORA MUSIC
Partenaires : l’Association des Auteurs et compositeurs Polonais (ZAiKS), l’Institut polonais de Paris, l’Institut polonais de Bruxelles, le Groupe de recherches musicales, le Forum National de la Musique de Wrocław, Alcôme, le Festival d’art radiophonique de Poznań.