La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles
Les Actualités des émissions
Retrouvez ici toutes les informations concernant les émissions de Radio Campus passées et à venir; leurs invités, les sujets traités... Pour la grille des programmes, c'est par ici!
Radio Campus reprendra le samedi 1er mai 2021 le flux du festival Oscillation entre 18h et 20h.
Voici le programme :
18h Cathy van Eck
Klangverordnung (2012)
De nombreux sons ont été interdits au cours des derniers siècles, comme les chants et les cris dans les rues, les bruits de moteur, les coups de tapis, les klaxonnements de voiture et même les aboiements des chiens. Cette pièce ramène ces bruits interdits, qui ont été réduits au silence par la loi, dans la ville. De toute évidence, en ne pouvant pas apparaître dans la ville pendant si longtemps, ces cadavres sonores ont changé au fil des années. Ils seront projetés dans la ville à l’aide de deux de haut-parleurs en forme de cornes orange. En les déplaçant dans différentes directions, une chorégraphie de projections sonores est créée dans l’espace urbain.
18:30 Lázara Rosell Albear
Unsurrounded XX1
back to the future
Une collection de 20 ans de travaux audiovisuels: sampling, looping, contrepoint multicouche, détruire par traitement; le traitement comme manière de destruction pour renouveler l’afro-cubisme arythmique, l’afrofuturisme, les expériences de résonance avec des tambours, l’électronique, les field recording, la trompette de poche, le sho, la voix, les visuels.
Le projet Unsurrounded, a commencé comme un projet de performance solo dans lequel le son, le mouvement, les visuels et les mots entrent en collision. Chaque présentation s’appuie sur de nouveaux apports et de nouvelles interactions qui peuvent aller jusqu’à des collaborations avec d’autres performeurs, musiciens, artistes et toutes sortes d’espaces et d’individus (animaux compris).
19:00 Circuits #3
Moment de repos; interviews, fragments, ambiances en programme du festival.
Interviews avec Billy Roisz, Olivia Jack & Celeste Betancur, live mix par Lendl Barcelos.
Un voyage au cœur d’un travail artistique en collaboration avec la nature, une démarche de co-création avec le vivant. C’est ce dont on va parler aujourd’hui en compagnie de Camilla Colombo et AnneMarie Maes. Au cœur de notre entretien, une double exposition de l’artiste bruxelloise AnneMarie Maes, Sensorial Skins et Woven by Nature en avril et mai à PILAR et iMAL à Bruxelles.
Annemarie Maes est une artiste visuelle dont la pratique, basée sur la recherche, combine art et science avec un intérêt particulier pour la biotechnologie, les écosystèmes et la presque-alchimie des processus.
Camilla Colombo, commissaire d’exposition et directrice artistique de Ohme, une organisation bruxelloise explorant les liens existants entre Arts et Sciences à travers la production d’installations, de performances, l’organisation d’évènements et la coordination de programmes académiques.
Jacques Dufilho – La Surcharge Sonore… Jacques Dufilho – …Et Comment L’Apprivoiser El-G – Capitaine Présent # 3 Roxane Métayer – Mille Pics Sage Alyte – Effigie de personne, figure de dragon Roxane Métayer – Dans un Pays de Serpents Sage Alyte – Soleils inscrits Reinhold Friedl & Eryck Abecassis – Animal Électrique 3 Lonnie Holley – So Many Rivers (The First Time) Mosquitoes – Minus Object Two Mosquitoes – Fullscan Mosquitoes – Resurgences Mosquitoes – Minus Object Six Hellvete – Voor Harmonium III
Livre « Contre la gentrification, Convoitises et résistances dans les quartiers populaires » Paru le 29 janvier 2021 aux éditions La dispute par Mathieu Van Criekingen, géographe, enseignant-chercheur à l’ULB.
C’est à une repolitisation des questions urbaines que ce livre aspire à contribuer. Il mobilise en particulier le concept de gentrification, dans la continuité des travaux de la géographie radicale. L’auteur vise à remettre à l’avant-plan la violence des logiques de gentrification, à contre-courant des usages aseptisés du terme, mais aussi à s’intéresser à ce qui va contre ces logiques, ce qui les contrecarre, les freine ou leur résiste, par des mobilisations collectives ou par le maintien d’usages populaires de l’espace, remettant ainsi en question l’apparence inéluctable de la gentrification.