La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles
Les Actualités des émissions
Retrouvez ici toutes les informations concernant les émissions de Radio Campus passées et à venir; leurs invités, les sujets traités... Pour la grille des programmes, c'est par ici!
Dans cet épisode nous retrouvons Céline Delbecq : autrice, metteuse en scène et comédienne. Elle s’inspire des tabous de l’écrasement administratif, des sujets que l’on essaie de cacher derrière le rideau pour écrire des textes forts et mettre en lumière de nombreuses injustices. Elle dénonce ce monde qui court à sa perte avec pourtant beaucoup de poésie et de justesse. Céline Delbecq c’est une écriture forte et engagée et des spectacles percutants dont on ne sort jamais indemne.
Eye of the Taïga EP01 – Où est la place des artistes femmes, non-binaires, queer ?
L’été 2022, SCIVIAS sort un chiffre alarmant, 13 festivals en FW-B comptent au total 1255 artistes et pourtant seulement 21% de femmes sont présentes sur scène. Même si peu d’études permettent d’appuyer cette supposition, la FW-B connaît un vivier d’artistes femmes, non-binaires, queers. Alors où sont-iels ?
Cet épisode veut questionner l’influence de l’identité de genre de l’artiste dans les décisions de programmation. L’artiste va souvent devoir s’organiser en parallèle du circuit traditionnel et de nombreuses initiatives suivent ce tracé. Festivals, jams et soirées avec une programmation 100% femme/non-binaire/queer se multiplient.
Comment étendre ces valeurs et ces enjeux de programmation paritaire et inclusive à toutes les salles de concert ? Et quelles seraient leurs contraintes d’application ?
Lyne travaille sur différents projets liés aux questions de genre dans le secteur musical. Elle a monté la fam jam au Crazy Circle en 2021, anime une chronique sur Radio Vacarme et a coordonné un festival de showcase féministe réporté, le Bru·X·elles festival.
Eye of the Taïga est un podcast produit par FACIR.
Réalisation : Nastassja Rico et Fabian Hidalgo | Voix off : Biche de Ville | Montage : Nastassja Rico | Mixage : Hugues Parent | Habillage sonore : Clément Nourry et Lynn Cassiers | Illustration : Clémentine Lenelle Avec le soutien de Comme Un Lundi, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la SABAM, et PlayRight.
Silex est une série podcast de jeunes citoyen·ne·s qui cherchent des clefs pour s’engager face au dérèglement climatique.
Durant une semaine, une dizaine de jeunes entre 15 et 20 ans ont participé au camp climat du CNCD 11.11.11. Durant toute la semaine, un atelier podcast fut mené pour donner la parole aux jeunes participant·e·s. Ces paroles, captées par « Comme un Lundi », ont fait éclore le podcast Silex en 4 épisodes. Il retrace leur plongée dans les questions liées à la justice climatique et la justice sociale, à l’alimentation, à la mobilisation citoyenne et leurs droits face à la police…
Beaucoup de questions surviennent : comment appréhender la complexité du changement climatique ? Comment l’intégrer dans la construction de soi ? Comment garder l’envie d’agir ? Comment trouver l’espace de se battre pour défendre le vivant quand on a une vie à se construire ?
CREDITS :
Silex est un podcast réalisé et produit par l’asbl « Comme un Lundi » en collaboration avec le CNCD-11.11.11. Les 4 épisodes furent enregistrés entre le 22 et le 26 août 2022, lors de la deuxième édition du Camp Climat organisé par le CNCD-11.11.11 à Han-sur-Lesse en Belgique.
Prise de son et réalisation : Comme un Lundi asbl
Production et édition : Comme un Lundi asbl et le CNCD 11.11.11 Les jeunes du Camp Climat : Anaëlle, Aliénor, Astrid, Cole, Jack, Lys, Mamadou, Mahault, Nicolas, Simon, Silouane, Virgile.
Identité graphique : Shannon Rowies
Episode 1 : à l’état de bourgeon : arrivée au camp, speedating, rivière (sécheresse-inondations), découverte du coin avec Nico, atelier fresque, installation en chambres et carnet de bord.
Dans ce premier épisode de Silex, douze jeunes se retrouvent au gîte Kaléo d’Han-sur-Lesse. Installation, premières rencontres… et premiers échanges : la fresque du Climat animé par Emma Krug (Oxfam Solidarité) et Rebecca Thissen (CNCD-11.11.11) crée les première réflexions : ce sont les activités humaines ou les énergies fossiles qui sont la cause du réchauffement de la planète ? C’est quoi la place et le rôle des jeunes là-dedans ? Est-ce que c’est parce qu’on sait qu’on fait autrement ? En région de Famenne, au pied des Ardennes, qui a vécu l’une de ses pires sécheresse cet été, on est ensemble, le décor est posé… et ça se passe ici comme dirait Thomas !
Titre : Sarek jietna Sous-titre : ce qu’il y a là à entendre
Date de production : 15/10/2022
Amorce Voyage intérieur au cœur des montagnes les plus reculées du Sapmi (Laponie). Là où l’on n’entre pas par hasard.
Résumé Voyage intérieur au coeur des montagnes les plus reculées du Sapmi (Laponie). Là où le vent souffle, siffle, mugit, murmure. Là où la neige craque, frémit, chuinte, crépite, frotte ou grince. Là où la glace roule, racle, crisse et tinte. Là où on n’entre pas par hasard, mais en quittant le confort des certitudes quotidiennes. Là où, charivari, on perd pied et repères, où tout se brouille, bouscule, où l’on s’enfonce jusqu’au moment où l’on se laisse traverser. Alors tout se calme, s’élargit. Alors, peut-être peut-on entendre ce que chante la Terre.
Synopsis Sarek jietna est un voyage intérieur, entre docu-fiction poétique et voyage musical, fait des sons de là-Nord. C’est un objet géopoétique qui emmène l’auditeur, l’écarte de son chemin quotidien, lui fait perdre pied et repères, l’entraîne dans une rêverie éveillée jusqu’au moment où tout se tait, dehors, dedans; jusqu’au moment où, dit l’explorateur Barry Lopez, on peut alors “écouter avec respect tout ce que porte la terre, et nous débarrasser de l’ignorance qui nous paralyse”; jusqu’au moment où, dit l’explorateur Edmund Carpenter, on peut alors “gagner le sentiment que vous comprenez cette terre et pourrez y trouver votre place.”
Je ne me suis jamais sentie accueillie par ce paysage. Oui, c’est beau. Sublime même. De vastes vallées en U et enneigées. Des sommets alpins. Un paysage doux et fort à la fois. Mais l’immensité est telle que j’y perds pied. Les corbeaux d’Odin sont là à m’attendre, ils m’entraînent, me font entrer dans le paysage, tant intérieur qu’extérieur. Une traversée qui bouscule et ne laisse pas indemne.
Sarek jietna est entièrement basé sur des enregistrements de terrain captés en Laponie suédoise, au cœur du Parc National du Sarek, la zone la plus montagneuse de Suède, l’une des dernières zones sauvages d’Europe, le pays où les Samis élèvent leurs rennes. Ces sons ont été captés lors de deux traversées (en avril 2019 et mars 2020) du plateau du Sarek, en ski de randonnée nordique, d’une dizaine de jours chacune. Le défi était de pouvoir emmener dans le sac à dos, le matériel de fieldrecording en plus de la tente et de tout le matériel nécessaire à une traversée hivernale !
L’objet de cette création sonore est d’emmener les auditeurs loin de chez eux, les dérouter, les écarter de leurs chemins quotidiens, les bousculer comme le Sarek bouscule, leur faire perdre pied et repères, les emmener loin à l’intérieur de cette wilderness et loin à l’intérieur d’eux-mêmes. S’enfoncer loin jusqu’au moment où tout se tait, dehors, dedans; jusqu’au moment où l’écoute devient caresse, où l’on se met à entendre chaque cristal de glace, chaque flocon de neige, chaque promesse de vie sous la neige; jusqu’au moment où l’on entend le chant de la terre, ce que la terre a à nous dire. Et cette écoute, c’est sur le pas de notre porte qu’elle peut commencer, dans nos jardins, au fil de nos sentiers, le long de nos rivières.
Équipe de réalisation Réalisation : Anne Versailles Prise de son : Anne Versailles Montage : Anne Versailles Composition musicale : Anne Versailles Mixage : Bastien Hidalgo Ruiz Avec les voix chorales de Anna et Björn. Regard dramaturgique : Chantal Dumas et Daniel Perez Hajdu
Production TSIMzoom asbl – www.tsimzoom.be – ecrire@tsimzoom.be
Avec le soutien de ACSR – FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Remerciements Merci à Geoffroy De Schutter. Merci aussi à Mathilde La croix, Camille Valençon, Christine Van Acker, Annette Van de Goorne, Emmanuel Richier, Laurent Delforge et toute l’équipe de l’ACSR. Remerciements encore aux Phonurgia Nova Awards qui ont décerné à Sarek Jietna l’une des résidences de création Phonurgia Nova 2022 et au Groupe de Recherches Musicales de l’INA à Paris qui l’a accueilli en résidence.
Licence (SCAM) Genres Création sonore, composition musicale, docu-fiction, poésie
En 2021, Vinciane Moeschler publiait aux éditions Mercure de France, « Alice et les autres », un roman dont le personnage principal est atteint de TDI, troubles dissociatifs de l’identité, un des diagnostic psychiatrique les plus contesté de la communauté scientifique, et qui continue de faire débat. Pour construire le personnage d’Alice, habitée par plusieurs personnalités, et afin d’être au plus près de la réalité, elle passe plusieurs mois à entreprendre des recherches, à discuter avec des spécialistes, à rencontrer des femmes et des hommes, fragilisés par cette maladie qui perturbe, et leur quotidien, et leurs proches.
Aujourd’hui, avec les témoignages de Marie, de Camille accompagnée par Gaelle, sa maman, sous le regard attentif du spécialiste, le docteur Serge Goffinet, c’est leur voix qu’elle a souhaité faire entendre à travers ce documentaire saisissant.
Trouble dissociatif de l’identité : l’enfer c’est les autres.
Un documentaire de Vinciane Moeschler.
Réalisé par Michel Bernard, mixé par Stephane Wertz.
Musique : Cristian Copin et Michel Bernard.
Les textes qui accompagnent ce documentaire sont extraits « d’Alice et des autres », parus aux éditions Mercure de France.
Avec les voix de Micheline Goethals et de Gael Soudron.
