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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Histoire de Savoir – Montrez ce sexe que je ne saurais voir – mercredi 02/05 @18h15 et jeudi 03/05 @9h00

 

L’Unité de recherche transversale SAGES (Savoirs, Genres et Société) de l’ULB, en partenariat avec les Femmes Prévoyantes Socialistes, organise le colloque « Montrez ce sexe que je ne saurais voir. Perspectives historiques sur les organes sexuels : représentations, régulations sociales et résistances ».

Entre le XVIIIè et le Xxème siècle, la perception des organes sexuels s’est modifiée, a évolué. Mais aujourd’hui, où en est-on ?

Invitées :
Julie De Ganck, doctorante en Histoire à l’ULB et membre de l’Unité transversale SAGES
Céline Orban, chargée d’études et de projets aux Femmes Prévoyantes Socialistes

« Si le sexe est et a toujours été systématiquement pointé du doigt, s’il charrie un lot de discours féconds, il est également et peut-être paradoxalement caché, dénigré voire hypocritement oublié. Or il s’agit là d’un organe essentiel à toute vie. Sa nécessité mais aussi les mystères qui l’entourent lui donnent un caractère mystérieux empli de force et de fragilité, de plaisirs multiples et de douleurs. Le rôle symbolique des organes sexuels est particulièrement bien révélé par les tabous qui les entourent. »  (extrait de l’argumentaire du colloque)

Pauses musicales : (en Creative Commons)
Silencide – Sirba (Proot Records)
Morriarchi – Yellow Lagoon (Dusted Wax Kingdom)

Ecouter Histoire de Savoir

HD-zoom ce jeudi 3 mai à 18h15

…en rediffusion ce vendredi 4 mai à 09h00

Au menu, pétrole et biocarburants…

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 1er mai à 18h15

€  TCHERNOBYL, LE POINT

€ avec: Marc MOLITOR, journaliste RTBF, envoyé spécial à Tchernobyl auteur
du livre
« Tchernobyl, déni passé, menace future? » (Racines / RTBF éditions)

€ diffusions: mardi 1er mai de 18h15 à 19h & mercredi 2 mai de 09h à 09h45.

€ La catastrophe de Tchernobyl est sans doute le plus grand accident
industriel de l¹histoire. Ses conséquences vont durer des siècles. Il
s¹agit
d¹un écheveau de problèmes scientifiques, techniques, politiques,
sociologiques, économiques, sociaux, environnementaux et de santé publique
étroitement mêlés.
Quel est l¹état du site de la centrale ? Et de la zone interdite ? Combien
de matières radio-actives sont encore stockées sur place ? Combien de
morts parmi les 800 000 « liquidateurs » ? Combien de malades ? Et dans la
population ? Quelle est l¹étendue des terres contaminées ? Comment les
autorités des trois républiques concernées (Ukraine, Russie et Belarus)
gèrent (ou pas) les problèmes ? Comment l¹information a été ‹ et est ‹
faussée, escamotée sur les réels dégâts sanitaires ? Quel rôle (biaisé)
jouent les grandes instances internationales comme l¹AIEA, toutes liées à
l¹industrie nucléaire ? Quel est l¹impact sur les économies nationales
concernées ? Quelles retombées, minimes mais réelles, en Europe
occidentale ? Comment nos gouvernements ont-il réagi ? Il semble que la
nature même de ce type de catastrophe force aux mensonges, comme étant un
moindre malŠ

Histoire de savoir / Sciences exactes de ce mardi 24 avril à 18h15

€  L¹EMPREINTE DE L¹AZOTE

€ avec: Bruno KESTEMONT, Dr en sciences de l¹environnement, ingénieur
agronome ULB,
collaborateur scientifique à l¹ULB et au Service Public Économie (ex-
Institut
National de Statistiques).

€ diffusions:
mardi 24 avril de 18h15 à 19h
mercredi 25 avril de 09h à 09h45.

€ L’empreinte de l’azote est un grand problème comparable au dérèglement
du climat. Les productions anthropiques de « N » (nitrites et nitrates)
‹ par les lisiers de porcs, combustion d¹hydrocarbures et engrais azotés ‹
dépassent les capacités d¹absorption naturelles. Le cycle est rompu.

L¹eutrophisation des cours d¹eau entraîne:
-une prolifération de plantes et d¹algues, qui asphyxie des espèces
endémiques,
-une pollution côtière et marine,
-des plantes disparaissent (légumineuses) entraînant la disparition de
dizaines d¹espèces d¹abeilles.

Des outils comme « l¹empreinte azote » permettent de
« monitorer » la situation et de suivre les effets des mesures de
sauvegarde. Le décret « nitrates » est un premiers effort européen
visant à réparer les dommages.
Mais la tendance est de déplacer les nuisances dans le tiers-monde :
importations de soja comme nourriture animaleŠ

Dès lors, les solutions doivent être locales, globales, et dans nos modes
de vie. En
diminuant la consommation de viande, on réduit ipso facto l¹empreinte
azote, de
même pour le passage à l¹agriculture bio, dont les rendements rattrapent
ceux
de l¹agriculture industrielle « à engrais »!

Europolis du lundi 23 avril à 18h15

…en rediffusion ce mardi 24 avril à 09h00

Après s’être intéressé au supporters de foot la semaine dernière, Jean-Michel Dewaele, revient à ses fondamentaux en tant que professeur de sciences politiques à l’ULB et doyen de la faculté. Il nous parle aujourd’hui de Viktor Orban, premier ministre hongrois et de 2 ouvrages auxquels il a participé, Une droitisation de la classe ouvrière en Europe?, et Les partis de la gauche anti-capitaliste en Europe. Tous 2 publiés cette année aux éditions Economica, collection Politiques Comparées.

A signaler aussi: Jean-Michel DE WAELE, Doyen de la Faculté des Sciences sociales et politiques de l’ULB est partie prenante à la constitution de la nouvelle CHAIRE FGTB de l’ULB

la Leçon inaugurale de la CHAIRE FGTB a lieu ce lundi 23 avril ; elle est donnée par  TANG Jun – Professeur Beijing University of Technology

« En haut, il n’y a plus de ciel, en bas, plus de terre ! »
La logique de l’action collective ouvrière dans la Chine contemporaine

Histoire de Savoir – L’homophobie en milieu scolaire – mercredi 18/04 @ 18h15 et jeudi 19/04 @ 9h00

Ce 17 avril, l’Atelier Genre(s) et Sexualité(s) invitait Line Chamberland, sociologue à l’Université du Québec, pour une conférence sur l’homophobie dans le milieu scolaire.
Auteure de plusieurs recherches sur ce domaine au Québec, Line Chamberland nous explique le contexte de ses recherches, ses résultats et les pistes afin de lutter contre l’homophobie dans les écoles, de l’autre côté de l’Atlantique, mais également ici, en Belgique.

Pour consulter ces rapports de recherche : www.homophobie2011.org

Pause musicale : Mentol Nomad – Amorous Heart Shakra (extrait) sur le label Nohmad.net

Emission à écouter

Histoire de savoir / Sciences exactes du mardi 17 avril à 18h15

…en rediffusion ce mardi 18 avril à 09h00

•  DE LA SENSIBILITÉ DES PLANTES

 • avec: Nathalie Verbruggen (prof. en fac des sciences ULB, de Biotechnologie végétale notamment).

 • diffusions: mardi 17 avril de 18h15 à 19h & mercredi 18 avril de 09h à 09h45.

 • Notre invitée est sensible à la sensibilité des plantes à l’environnement. Ce sont des êtres merveilleux puisqu’elles sont capables, au départ de CO2 et d’eau, de transformer l’énergie lumineuse en énergie chimique (sous forme de molécules énergétiques comme les sucres)! Sans elles, point de vie sur Terre.

Les multiples intérêts de Nathalie Verbruggen l’ont conduite à étudier comment les plantes réagissent aux stress de l’environnement : puisqu’elles sont immobiles, elles sont bien forcées de s’adapter et ont acquis au cours de l’Évolution des capacités étonnantes. Ce qui fait leur intérêt.

Par exemple, comment se débrouillent-elles pour pousser sur des terrains hyper-salés, ou pollués au cadmium ? Notre invitée a étudié la génétique d’Arabidopsis soumise à un fort taux de cadmium et qui n’a pas l’air d’en souffrir. En fait, quelques gènes s’expriment qui ouvrent à la synthèses de nombreuses « pompes à cadmium », lesquelles stockent le cadmium hors des sites de la plante où il pourrait être nocif. Cette recherche a mis en évidence un système génétique assez général chez les plantes.

Le savoir-faire du labo qu’elle dirige a conduit son équipe à travailler sur des plantes uniques au monde, qui poussent au Congo sur des terres hyper-cuivrées (dans les environs de Lubumbashi, région d’extraction de minerais de cuivre). Étude difficile puisqu’on ne dispose pas exactement des mêmes plantes poussant sur terrains neutres…

Autre sujet passionnant: certaines plantes carencées voient leur horloge circadienne se dérégler, ce qui pose d’intéressantes questions « évolutives » sur les liens entre environnement (lesquels dépendent des saisons) et rythmes biologiques. Nous en reparlerons à Campusbientôt.

Toutes ces recherches sont au croisement de la botanique, de la physiologie végétale, de la génétique des plantes, du génie génétique ; à la fois fondamentales et appliquées, elles supposent beaucoup de rencontres et d’échanges scientifiques internationaux.

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