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La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles

Europolis de ce lundi 7 novembre à 18h15

En rediffusion ce mardi 8 novembre à 09h00…

Concevoir et aménager les espaces publics à Bruxelles, un article publié sur www.brusselsstudies.be par Benoit Moritz, architecte et urbaniste. Il a réalisé des études et projets d’urbanisme tant à
Bruxelles qu’en Wallonie. Il est aussi enseignant chargé des cours d’urbanisme à la nouvelle Faculté d’Architecture ULB La Cambre-Horta.Ce texte propose une histoire sommaire des imaginaires urbains qui, depuis la création de la Région de Bruxelles-Capitale, ont conditionné la manière de concevoir formellement l’aménagement des espaces publics.

Histoire de Savoir / Vie pratique à l’ULB ce jeudi 27 octobre à 18h15

En 2009, l’ AMO Samarcande avait, avec l’aide de l’ULB, lancé une recherche intitulée « Jeunes en ville, Bruxelles à dos ». L’objectif? Analyser les cartes mentales de jeunes de trois quartiers, en essayant de déterminer ce que la ville représentait pour eux, dans quels lieux ils se sentaient à l’aise, ou précisément pas. De cette enquête est né un jeu, « Bruxelles X », dont le but était justement d’amener les jeunes dans des lieux qu’ils ne fréquenteraient pas autrement, par le biais du jeu. Et le 16 novembre, ils remettent ça: le jeu est relancé. Alors, prêts à découvrir Bruxelles, tout en échappant à Monsieur X? Promenade en compagnie de Madeleine Guillaux.

Histoire de Savoir : Jeunes chercheurs dans la cité – mercredi 26/10 @ 18h15

Jeunes chercheurs dans la cité, c’est un festival de conférences en sciences humaines. Trois we, trois villes, trois universités… entre l’ULB, Lille 3 et l’UCL. Découverte de ce festival à destination du grand public avec Marie Depraetere et Audrey Dégremont.

Histoire de Savoir / Sciences exactes du mardi 25 octobre à 18h15

« ITER, l¹ÉNERGIE DE DEMAIN? »

avec: Michel CLAESSENS, actuellement directeur de la communication de ITER
à Cadarache, prof de communication scientifique en Master en Sciences à
l¹ULB, ex-chef de l¹unité Communication à la DG Recherche, auteur du livre
«Allô la science?».

diffusions: mardi 25 octobre de 18h15 à 19h et mercredi 26 octobre de 09h
à 09h45.

RENCONTRE avec un observateur privilégié de la science européenne.
On examine:
-la recherche et ses financements au niveau de l¹Union européenne,
-l¹importance de la diffusion des connaissances,
-la communication avec le grand public,
-les difficultés nouvelles du journalisme scientifique dans le contexte de
l¹évolution contemporaine des médias.

ITER: l¹International Thermonuclear Experimental Reactor ‹ en français:
réacteur thermonucléaire expérimental international ‹ est un prototype
industriel de réacteur nucléaire de nouvelle génération qui reproduit sur
terre les réactions exo-énergétiques du Soleil. Au lieu de récupérer
l¹énergie de *fission* de noyaux lourds (comme cela se passe dans les
centrales nucléaires classiques civiles), il vise à récupérer l¹énergie de
*fusion* de noyaux légers, hydrogène, deutérium et tritium pour former de
l¹hélium, comme cela se passe dans le Soleil. (Une autre façon de résumer ce
projet est de dire qu¹il est aux bombes à hydrogène ce que les centrales
nucléaires classiques civiles sont aux bombes atomiques à uranium.)

L¹émission décrit le projet ITER, ses difficultés, sont coût, les questions
qu¹il pose, sans oublier la sécurité. En cas de pépin, le système s¹arrête
tout seul: un emballement de réaction (comme pour la réaction en chaîne des
centrales classiques) est par définition impossible puisqu¹il faut fournir
beaucoup d¹énergie au système pour en récupérer un peu plus; donc sans
énergie fournie, la réaction ne peut pas avoir lieu. Reste le Tritium,
isotope radioactif de l¹hydrogène. Ce gaz est toxique mais il n¹émet que des
particules alpha (elles sont arrêtées par une simple feuille de papier), et
dans l¹histoire industrielle liée au tritium, aucun accident notable n¹est à
signaler (contrairement à ce qui s¹est passé pour l¹uranium, comme on
saitŠ).
L¹avantage de telles centrales de fusion (pas fission!) est que le
combustible est très abondant sur terre: c¹est un composant de l¹eau (H2O)
des océans…

Histoire de Savoir / Sciences exactes du mardi 25 octobre à 18h15

« ITER, l¹ÉNERGIE DE DEMAIN ? »

avec: Michel CLAESSENS, actuellement directeur de la communication de ITER
à Cadarache, prof de communication scientifique en Master en Sciences à
l¹ULB, ex-chef de l¹unité Communication à la DG Recherche, auteur du livre «
Allô la science ? ».

diffusions: mardi 25 octobre de 18h15 à 19h et mercredi 26 octobre de 09h
à 09h45.

Rencontre avec un observateur privilégié de la science européenne. On
examine
-la recherche et ses financements au niveau de l¹Union européenne,
-l¹importance de la diffusion des connaissances,
-la communication avec le grand public,
-les difficultés nouvelles du journalisme scientifique dans le contexte de
l¹évolution des médias.

ITER : l¹International Thermonuclear Experimental Reactor ‹ en français :
réacteur thermonucléaire expérimental international ‹ est un prototype
industriel de réacteur nucléaire de nouvelle génération qui reproduit sur
terre les réactions exo-énergétiques du Soleil. Au lieu de récupérer
l¹énergie de *fission* de noyaux lourds (comme cela se passe dans les
centrales nucléaires classiques civiles), il vise à récupérer l¹énergie de
*fusion* de noyaux légers, hydrogène, deutérium et tritium pour former de
l¹hélium, comme cela se passe dans le Soleil. (Une autre façon de résumer ce
projet est de dire qu¹il est aux bombes à hydrogène ce que les centrales
nucléaires classiques civiles sont aux bombes atomiques à uranium.)

L¹émission décrit le projet ITER, ses difficultés, son coût, les questions
qu¹il pose, sans oublier la sécurité. En cas de pépin, le système s¹arrête
tout seul : un emballement de réaction (comme pour la réaction en chaîne des
centrales classiques) est par définition impossible puisqu¹il faut fournir
beaucoup d¹énergie au système pour en récupérer un peu plus ; donc sans
énergie fournie, la réaction ne peut pas avoir lieu. Reste le Tritium,
isotope radioactif de l¹hydrogène. Ce gaz est toxique mais il n¹émet que des
particules alpha (elles sont arrêtées par une simple feuille de papier), et
dans l¹histoire industrielle liée au tritium, aucun accident notable n¹est à
signaler (contrairement à ce qui s¹est passé pour l¹uranium, comme on
saitŠ).
L¹avantage de telles centrales de *fusion* (pas fission !) est que le
combustible est très abondant sur terre : c¹est un composant de l¹eau (H2O)
des océans…

Histoire de Savoir / Vie pratique à l’ULB ce jeudi 20 octobre à 18h15

Depuis plusieurs années, Luc Cooremans, directeur du Centre de gastronomie historique de Bruxelles organise colloques et banquets, en collaboration avec l’ULB, histoire de faire découvrir la gastronomie de Clovis à Molière, en passant par Charles Quint. En octobre, le colloque ‘Saveurs d’hier, saveurs d’aujourd’hui’ a été organisé, suivi d’un vaste banquet à l’hôtel de ville de Bruxelles.

En rediffusion ce vendredi 21 octobre à 09h00.

Histoire de Savoir / Sciences exactes du mardi 18 octobre à 18h15

« LA PHILOSOPHIE SPÉCULATIVE, ET LA NOTION D¹EXPÉRIENCE EN PHILOSOPHIE »

avec: Didier DEBAISE, chercheur FNRS, ULB

(re)diffusions: mardi 18 octobre de 18h15 à 19h et mercredi 19 octobre de
09h à 09h45.

Notre invité est membre du GECo, le Groupe d¹Études Constructivistes :
ouvert à tous a priori, anthropologues, sociologues, juristes… Il s¹agit
d¹étudier les processus positifs de construction des savoirs, plutôt que les
savoirs établis ; le « faire » plutôt que le « fait ». D¹abord, ceci
facilite les communications et transmissions entre disciplines, donc la
compréhension trans-champs du savoir.

Ensuite on s¹intéresse aussi à certains auteurs en tant que tels, dans leurs
projets « se développant » : les savoirs sont conditionnés par les pratiques
de leur acquisition.

On assiste à une réactualisation de la *philosophie spéculative*. La
philosophie spéculative s¹intéresse à la notion de « possible »: comment le
possible, à un moment donné, est intégré à l¹événement qui est advenu.
‹cela change la perspective historique : l¹espace de possibilités éclaire
l¹histoire qui est advenue (cf. le livre de Charles RENOUVIER : « L¹histoire
telle qu¹elle n¹a pas eu lieu »). Ce qui n¹a pas eu lieu « ordonne » les
événements passés, mais donne aussi leur valeur aux événements qui ont eu
lieu.
‹cela situe aussi le chercheur, qui n¹est pas à distance des événements : il
est engagé dans cette histoire qu¹il est en train de constituer.

Mais cela agit aussi sur la réalité même, dans le chef de ses acteurs (cf.
Alfred North WHITEHEAD). Ex. César qui va franchir le Rubicon s¹adresse à
ses troupes, puis il s¹engage et leur dit « Alea jacta est ». C¹est-à-dire
qu¹il est happé par les possibles : l¹action n¹est plus déterminée par le
seul sujet qui la porte. La « spéculation » rend donc compte du sens concret
de ces possibles, c¹est-à-dire des possibles en tant qu¹ils ont réellement
agi sur la réalité qui est advenue.

Donc aujourd’hui, avec cette réactualisation de la « pensée spéculative »,
nous ne sommes pas dépendants uniquement de notre perception immédiate des
événements. La philo, au XXe siècle a été marquée par un modèle
anthropologique ‹ BERGSON, la phénoménologie, l¹Existentialisme ‹, par
laquelle notre « vision du monde » passe par notre perception (sensorielle,
consciente, inconsciente). Si nous ne sommes pas là, la réalité qui nous est
absente n¹existe pas. Or depuis 15 ans, des philosophes inspirés par les
« science studies » tentent de donner une légitimité à d¹autres perceptions,
non nécessairement dépendantes de la présence des observateurs humains. La
nature s¹est imposée à nous de telle sorte que notre expérience humaine en
est aujourd¹hui relativisée. (Cette démarche est encore renforcée par les
récentes catastrophes naturelles, qui nous imposent d¹accepter l¹existence,
indépendante de notre vision humaine, de la nature.)

Quel statut allons-nous donner à ces nouveaux « acteurs », agents non
humains, qui apparaissent?! Nous nous intéressons à leurs actions et
interactions : c¹est un élargissement du concept de *l¹expérience* qu¹il
faut opérer.
La question est celle d¹une transformation de « l¹expérience de la nature »,
qu¹elle soit animale, humaine, physique, technique. Il y a une pluralité de
la nature. Par ex., Von UEXKÜLL parlait des mondes animaux et humains : un
même espace est perçu complètement différemment par eux, ces derniers voient
même des choses différentes (il ne s¹agit donc pas de mêmes choses vues
différemment, mais de mondes-mêmes différents).

Et cela ne se limite pas à l¹ensemble humains/animaux : les plantes, des
entités scientifiques (leur invention, leur circulation), des objets
techniques( qui dépassent les usages pour lesquels ils ont été conçus, ils
produisent parfois des situations imprévisibles voire indépendantes des
humains), Šforment des mondes pluriels.
Alors la question d¹actualité est celle-ci : comment en rendre compte ?!

Plusieurs approches coexistent :
‹soit élargir les caractéristiques de l¹humain (c¹est un héritage du projet
anthropologique, lequel doit être réformé, avec une revision, redéfinition
de la « conscience », pour y intégrer de nouveaux attributs)
‹certaines sciences (les maths) nous donnent accès à des réalités
indépendantes des humains et de notre inscription dans l¹espace (mouvement
représenté en France par BADIOU et Quentin MEILLASSON) : il s¹agit d¹y
trouver de nouvelles ressources de pensée (pour penser ces mondes non
humains),
‹enfin, dans l¹histoire de la philo contemporaine, il y a beaucoup de
philosophes « non anthropologiques » (minoritaires parces qu¹ils ne
s¹inscrivaient pas dans le « projet anthropologique ») qui retrouvent une
nouvelle actualité, tels que Gabriel TARDE, WHITEHEAD, et plus récemment
Gilbert SIMONDON.
L¹idée : la philo a pensé des réalités « non humaines », elle s¹est donné
des ressources pour les penser, c¹est donc le moment d¹enquêter, de faire le
point là-dessus !

Deux remarques :
‹ Attention à ne pas prendre la nature « en soi », ce qui la substantialise.
Il est préférable de la prendre comme « multiplicité de sujets ou d¹actants
».
WHITEHEAD dit que « L¹histoire de la philosophie est une longue série de
notes de bas de pages ajoutées à l¹¦uvre de PLATON », c¹est-à-dire que nous
reprenons toujours des schèmes de pensée qui ont été développés très tôt
dans l¹Antiquité et que nous les réactualisons sous de nouveaux modes, nous
les revoyons à la lumière des développements présents du monde et de la
pensée.

‹Si une nature existe indépendamment de la conscience humaine, en ce
incluses les maths, il faut pourtant se garder d¹une vision qui serait
platonicienne des maths! (vieux débat). D¹une part, la philo que nous
développons a des ressources propre (bien qu¹elle ait des liens avec les
maths). D¹autre part, comme on l¹a dit, il y a désormais une pluralité de la
nature selon ses acteurs/actants (ou agents).

Sachant que les limites d¹une discipline se vivent de l¹intérieur Šet on a
les collègues des autres disciplines pour nous les faire sentir de
l¹extérieur.

Alors finalement « qu¹est-ce qu¹une expérience » ?!, au sens de «
l¹expérience des choses » (pas au sens d¹une expérience montée au
laboratoire)?

« Le concept d¹expérience est un des plus décevants de l¹histoire de la
philo » (WHITEHEAD).

Voilà qui est troublant alors qu¹existent de grands courants de la
philosophie comme l¹Empirisme!

À propos des traités des « empiristes » (qui sont les philosophes les plus
radicaux de l¹expérience), des traités comme « l¹Essai concernant
l¹entendement humain » de LOCKE, « Enquête sur la nature humaine » de HUME,
« Principes de la nature humaine » de BERKELEY… pas un seul de ces titres
ne contient ce mot, expérience! On trouve en revanche toujours une autre
faculté: le sujet, ou la conscience, ou l¹entendement. Il nous faudrait un «
Traité de l¹expérience » qui prendrait cette nature plurielle comme une
multiplicité de centres d¹expériences (donc: pas de l¹expérience pour un
sujet percevant) et se donner les moyens d¹imaginer ce que pourrait donner
la multiplicité de centres d¹expériences de/dans la nature, comment ils
s¹articulent, communiquent entre eux. L¹expérience humaine est très
importante, elle influe aussi même, mais elle ne suffit plus, elle n¹est
plus la seule. « Nous ne sommes pas seuls au monde » (Tobie NATHAN).

Et l¹expérience scientifique dans tout ça, celle conçue dans un « projet »
?!
Elle est très importante mais ne peut pas être le modèle de toute
expérience. C¹est même la différence entre la « science » et la « philo » !
Le philosophe ne peut pas exclure a priori des données de l¹expérience, pour
le scientifique c¹est l¹inverse : dans son cadre expérimental, il doit
absolument en exclure! La spécialisation est fondamentale en sciences,
parfois catastrophique en philo!

Serait-ce le moment de faire une typologie générale de toutes les
expériences imaginables et inimaginables? Non : une typologie des
expériences présupposerait une combinatoire d¹éléments existants, or les
expériences ‹ en tant qu¹elles sont expériences, justement ‹ sont en
renouvellement permanent ! Mais il faut plutôt multiplier les enquêtes sur
les expériences et voir comment elles se relient pour créer un monde commun.
Et s¹il fallait en écrire le Traité général (d¹une telle enquête), ce ne
pourrait plus se faire seul ! Le Geco peut-être pourrait s¹y lancer, bien
que ses réflexions ne sont pas enfermées dans un programme…

Les réunions du Geco se tiennent les vendredis de 17 à 19h… (par
sessions, faut commencer au début ensemble)

Noms encore cités: Gabriel TARDE, Raymond RUYER. Ouvrages encore cités: Un
Empirisme spéculatif (VRIN), Les Sujets de la nature (PUF)

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