La radio de la communauté de l'Université Libre de Bruxelles
Posté le 31 mai 2011 à 11 h 07 min
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Étiquettes : histoire de savoir
…en rediffusion ce mercredi 1er juin à 09h00
!!! FEUILLETON SPÉCIAL: TROIS ÉMISSIONS POUR SAUVER VOS OREILLES !!!
-cette semaine, LES EXCÈS SONORES, avec Daniel LÉON (prof de sonorisation),
-la semaine prochaine, FRAGILITÉS DE L’OREILLE, avec Marie-paule THILL
(ORL),
-et enfin PROTECTIONS ET APPAREILLAGES DE L¹OREILLE, avec Olivier LAMBERT
(prothésiste).
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‹ Premier épisode: « LES EXCÈS SONORES »
‹ avec: Daniel LÉON, prof à l¹INSAS et « ingénieur » du son
‹ diffusions: mardi 31 mai de 18h15 à 19h et mercredi 1er juin de 09h à
09h45.
L’expérience de notre invité, tant en sonorisations de concerts et
spectacles qu¹en enregistrements de disques en studio, est contemporaine de
la professionnalisation de la fonction: il a pu en observer l’évolution des
années ’70 jusqu’à aujourd’hui.
En 40 ans, l¹augmentation de la puissance sonore émise par les systèmes
d¹amplification a été de 1 db/an en moyenne! Les concerts d’aujourd’hui à la
Grand place sont 40 db plus forts qu’au festival de Woodstock!
Les prothésistes ont donné l’alerte: l¹âge des personnes appareillées est
passé de 60 ans dans les années ¹70, …à 20-30 ans aujourd¹hui! Une
véritable épidémie silencieuse.
Les raisons en sont multiples. Parmi elles, des raisons socio-économiques: à
partir de 110 db, il y a désinhibition des personnes: les gens dansent sur
la piste, ils consomment plus et dans les concerts, applaudissent davantage
les artistes …qui en sont satisfaits. Des raisons techniques: lors des
sound checks (qui commencent souvent par la batterie), les ingés son
poussent le système au maximum de ses possibilités, le reste doit dès lors
suivre à l¹avenant… Les musiciens ont souvent des atteintes auditives qui
les poussent à augmenter le volume, c¹est un cercle vicieux.
Quatre générations d¹appareillages se sont succédé, de plus en plus
puissants. Aujourd¹hui, les systèmes « bananes » émettent des ondes dites
« cylindriques » qui permettent d¹arroser n¹importe quel local de façon égale
partout: il est devenu impossible de se protéger d¹un volume trop puissant
en s¹éloignant des baffles.
Bref, comme le souligne Daniel Léon, tout se passe comme si les « ingés son »
étaient au volant d¹une voiture de course et roulaient à fond la caisse tout
le temps,
Le problème est grave en ce que les atteinte à l¹audition ne sont pas
perceptibles immédiatement: lorsqu¹on s¹en rend compte, il est souvent trop
tard, les dégâts sont irréversibles.
La compression du son émis par les radios en rajoute (excepté les radios de
musique classique): elle fait disparaître les piani en musique, qui sont de
véritables plages de repos pour l¹oreille.
Ce problème a des implications politiques: les grands festivals comme
Torhout-Werchter sont chapeautés par des politiques locaux qui ne veulent
pas brider les puissances sonores. La ministre Turtelboom a essayé de
limiter les volumes: un puissant lobbying de l¹industrie sonore s¹y est
efficacement opposé. De plus, les mesures de protection du public (comme par
exemple l¹affichage en temps réel du volume sonore émis) ne sont pas
appliquées.
On l’aura compris, c¹est un véritable problème de société et de santé
publique.
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La semaine prochaine, deuxième épisode, bio-médical: LES FRAGILITÉS DE
L’OREILLE, avec Marie-paule THILL (ORL).
Posté le 24 mai 2011 à 8 h 48 min
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Étiquettes : histoire de savoir
« LE TROU D¹OZONE AU PÔLE NORD »
avec: Cathy CLERBAUX, Maître de Conférences à l¹ULB, chercheuse au CNRS,
et Pierre COHEUR, Maître de Conférences à l¹ULB et chercheur qualifié FNRS.
diffusions: mardi 24 mai de 18h15 à 19h et mercredi 25 mai de 09h à
09h45.
– Le « trou d¹ozone » fait des siennes: il est apparu au pôle Nord et c¹est
nouveau.
– Les deux chercheurs expliquent comment le trou d’ozone se forme, quelles
sont les conditions de son apparition, quelles en sont les conséquences,
comment on l¹observe par satellite.
– L’histoire de sa découverte.
– On comprend bien le phénomène physique, cela a permis de bien communiquer
avec le monde politique.
– Les mesures qui ont rapidement être mises en ¦uvre ‹ remplacement des
chlorofluorocarbures comme propulsants industriels ‹ donnent aujourd¹hui
leurs effets: le trou ne s¹aggrave plus!
Posté le 23 mai 2011 à 13 h 03 min
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Étiquettes : Europolis · histoire de savoir
…en rediffusion ce mardi 24 mai à 09h00
Le 16 avril dernier, une délégation de 22 étudiants et 2 conseillers facultaires de l’ULB s’est envolée à New-York pour participer à la conférence National Model United Nations, simulation grandeur nature de négociations de l’ONU. Soutenus notamment par notre Université et le ministère des Affaires étrangères, les étudiants se sont intensément préparés et ont entrepris d’importantes recherches pour représenter au mieux le pays qui leur a été attribué: l’Argentine.Après avoir obtenu le 3ème prix en 2010 (« Honorable Delegation ») pour leur première participation, leur performance a cette fois été couronnée par l’obtention du 2ème prix diplomatique (« Distinguished delegation ») récompensant le travail de l’ensemble de la délégation. De plus, une déléguée, Emilie Taton, a été reconnue par ses pairs et a obtenu un prix individuel « Distinguished delegate » au sein de son comité (l’Organisation des Etats américains). Ces prix leurs ont été remis lors de la cérémonie de clôture de l’événement dans la prestigieuse enceinte de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Cette semaine on réécoute donc les étudiants se préparant pour cette aventure new-yorkaise…
Posté le 17 mai 2011 à 13 h 31 min
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Étiquettes : histoire de savoir
« POURQUOI IL EST DIFFICILE D¹ENSEIGNER LES MATHS?! »
avec: Anne DEFRANCE, mathématicienne, prof. en Sciences de l¹Éducation, et
Bernard REY, prof. en Sciences de l¹Éducation, ULB
diffusions: mardi 17 mai de 18h15 à 19h et mercredi 18 mai de 09h à 09h45.
On identifie quelques goulets et difficultés qui rendent l¹enseignement et
l¹apprentissage des maths difficiles. Parmi les points développés:
-le passage à l¹abstraction,
-le fait qu’en maths, tout se tient,
-les concepts abordés sont sans cesse nouveaux,
-la nature « conventionnelle » des maths: des affirmations ne correspondent
pas à « la réalité »,
-le langage particulier des maths, avec des termes aux acceptions précises,
-les définitions qui « tombent du ciel ».
Certains paradoxes compliquent la tâche des professeurs. Par exemple, rien
ne peut être accepté en maths qui ne soit démontré, c’est une discipline
profondément démocratique. Or, du point de vue de l’élève, les matières sont
abordées «parce que le prof l¹a décidé», c’est-à-dire que leur enseignement
passe par le fait du Prince…
Posté le 11 mai 2011 à 8 h 13 min
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« L¹ÉLECTION DE DARWIN », une pièce de théâtre scientifique.
avec: Pasquale NARDONE
diffusions: mardi 10 mai de 18h15 à 19h et mercredi 11 mai de 09h à 09h45.
Le 15 décembre 1870, Darwin a été élu membre de la Classe des Sciences à
l¹Académie Royale de Belgique à la suite de circonstances particulières :
mal classé au départ par le comité scientifique de pré-sélection, il est
sorti en tête lors du vote. Le président de l¹Académie, Jean-Baptiste
d¹Omalius d¹Halloy, catholique notoire a «aidé». Parce qu¹en tant que
géologue, il était sensible à la théorie de l¹Évolution et détestait les
«fixistes» (comme on appelait alors les opposants à Darwin).
Evelyne Rambeaux, Philippe Rasse et Pasquale Nardone ont écrit une pièce
de théâtre enlevée qui rend compte des débats de ce temps tout en montrant
combien les scientifiques sont des hommes ancrés dans leur époque et
prennent part aux combats idéologiques avec passion.
«L¹élection de Darwin» révèle trois personnages engagés, avec leurs
contradictions, leurs grandeurs et leurs petitesses: Darwin, d¹Omalius
d¹Halloy et Clémence Royer, première traductrice de Darwin, qui ne s¹est pas
privée de lui faire dire ce qu¹il n¹a pas dit, gauchissant sa théorie en
Darwinisme social (ce qui conduira plus tard à des horreurs comme
l¹eugénisme).
Une belle mise en scène de Philippe Rasse (docteur en sciences chimiques
de l¹ULB et comédien), qui se joue au Solbosch, à la Cité ULB, salle
Delvaux, à 20h jusque vendredi 13 mai. Avec Evelyne Rambeaux, Jean-Marc Amé
et Quentin Simon.
Posté le 9 mai 2011 à 12 h 48 min
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Étiquettes : Europolis · histoire de savoir
Ordre et désordre au caucase1
Vingt ans après le déclenchement des premiers conflits armés qui ont embrasé la région, la violence ne s’est pas tue au Caucase : elle persiste de façon diffuse au Nord, tandis qu’éclatait en août 2008 sur le territoire géorgien une guerre qui remettait pour la première fois en cause les frontières internationales issues de l’effondrement de l’URSS. Cette instabilité persistante ne doit toutefois pas occulter les transformations profondes qui ont affecté la région.
Invitée: Aude Merlin, chargée de cours en science politique à l’ULB (Université libre de
Bruxelles), membre du CEVIPOL (Centre d’étude de la vie politique).
Posté le 2 mai 2011 à 9 h 23 min
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Étiquettes : Europolis · histoire de savoir
…en rediffusion ce mardi 3 mai à 09h00
Johanna De Villers, sociologue àl’ULB, propose dans son livre « Arrête de me dire que je suis marocain ! Une émancipation difficile » une étude sur les personnes d’origine marocaine vivant en Belgique et qui doivent faire face à une très forte stigmatisation.
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